Là où tout n’est que luxe, calme et volupté… Chacun connaît les célèbres châteaux bordelais, terre promise de l’art du vin français. Cet ouvrage nous fait pénétrer au cœur de ces demeures d’exception, là où sont produit les grands crus classés synonymes d’excellence, les graves et pessac-leognans. La culture française dans ce qu’elle a de plus pur.

Bordeaux collection, Éditions d’Autils, 320 pages, 65€.

L’appel de l’inconnu a toujours attiré les écrivains. De la Renaissance à nos jours, ce somptueux ouvrage raconte la littérature de voyage à travers les époques : impressions de Montaigne entrant dans Venise, révélation mystique de Chateaubriand à Jérusalem, descriptions photographiques d’un Pierre Loti en Haute-Égypte, souffle lyrique de Stevenson découvrant les grands espaces de l’Ouest américains, délires azimutés d’un Jack Kerouac sur la route… On passe, d’un siècle à l’autre, d’Europe en Afrique, d’Asie en Amérique. Chaque texte est illustré par une œuvre (peinture, gravure ou dessin) qui lui répond en écho. Brueghel, Corot, le douanier Rousseau ou Delacroix donnent une forme à nos rêveries.

Ecrire le voyage, Citadelles et Mazenod, 496 pages, 219€.

Caravage

Voilà une imposante monographie consacrée à un des peintres les plus puissants de l’Histoire. A cheval sur les XVIe et XVIIe siècle, Caravage bouleverse la peinture par son approche audacieuse de la composition, ses lumières incroyablement intenses et la violence dépouillée de certaines de ses œuvres. Sublime, forcément sublime.

Caravage, Citadelles et Mazenod, 384 pages, 189€.

Salgado et le café, c’est une vieille histoire. Fils d’un producteur brésilien, le photographe travaille depuis 2002 sur les exploitations caféicoles à travers le monde (Tanzanie, Ethiopie, Brésil, Guatemala, Inde, Colombie) s’intéressant aux entreprises qui favorisent la croissance équitable. Et comme d’habitude avec Salgado, chaque image est un tableau.

Terres de café, La Martinière, 320 pages, 59€.

La steppe mongole en hiver et ses espaces infinis est le sanctuaire des chevaux sauvages. Le photographe chinois Li Gang y a passé six années à les photographier, planté des jours entiers dans la neige à attendre la bonne lumière. Le résultat : une ode virginale à la nature et à la liberté. Un livre immaculé.

Paradis blanc, Geo éditions, 164 pages, 45,90€.

A l’heure où l’on parle d’une disparition possible des abeilles – qui serait une catastrophe écologique aux conséquences imprévisibles -, le photographe Eric Tourneret est allé là où l’homme cultive le miel. A la cime d’arbres immenses, au flanc de falaises abruptes ou au fin fond de la brousse, l’apiculture est universelle. Un ouvrage didactique et esthétique.

Les Routes du miel, Hozhoni éditions, 356 pages, 45€.

Pilier de la légendaire agence Magnum, Bruno Barbey est un grand témoin de la seconde moitié du XXe siècle. Membres du petit club de ceux qui ont rendu mythique le métier de photoreporter, infatigable globe-trotter de l’âge d’or de la presse magazine, il a promené son boitier Leica sur tous les points chauds du globe : Vietnam, Bangladesh Palestine ou Cambodge. Pourtant Barbey ne s’intéresse pas au spectaculaire. Il préfère le pas de côté. Son sens du cadrage et de la composition font de lui un artiste au pays des journalistes, qui cherche la dimension poétique de l’information. Les photos de Barbey ne sont pas celles d’un baroudeur trompe la mort, mais témoignent d’une profonde humanité.

Bruno Barbey – Passages, La Maritinière, 384 pages, 79€.

Interprète français du Dalaï Lama, Matthieu Ricard photographie le monde bouddhiste depuis fort longtemps. Délaissant la couleur pour le noir et blanc, il nous emmène sur les hauts plateau du Tibet, en Inde et au Népal et porte un regard plein d’amour sur sa culture d’adoption.

Matthieu Ricard - Visages de Paix / Terres de sérénité, La Martinière, 200 pages, 25€.

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